Maito Aladin est né dans des circonstances peu communes. Son père, Jav Aladin, était autrefois un criminel redouté, connu pour sa discrétion et son habilité avec les fines lames. Un jour, Jav reçut une mission macabre : assassiner une femme nommée Raphea, une érudite charismatique et respectée dans leur communauté. Cependant, lors de leur rencontre, le destin en décida autrement. Jav fut captivé par la grâce et la sagesse de Raphea. Il décida de renoncer à sa mission, abandonnant son ancienne vie pour fuir avec elle et commencer une existence plus vertueuse. Jav s'exila avec une nouvelle identité, et il ouvrit un salon de barbier dans une grande ville, mettant à profit ses talents avec les outils tranchants pour une noble cause. Son habileté attira rapidement une clientèle importante, lui offrant une réputation de maître barbier. De cette union sincère naquit Maito Aladin, le symbole d’un amour qui avait triomphé de l’obscurité.
Maito grandit dans un foyer baignant dans la joie et la bienveillance. Grâce à la renommée de son père et à la chaleur communicative de sa mère, la vie de famille était aisée et harmonieuse. Raphea, d’une éloquence remarquable, inculqua à Maito l’art de s’exprimer avec clarté et d’agir avec dignité. Elle veillait à ce qu’il comprenne l’importance des mots et du respect dans chaque interaction. Jav, de son côté, se consacrait à faire de Maito un jeune homme intègre, lui enseignant l’éthique, la bravoure et le chemin d’une vie honnête, à l’opposé de son propre passé tourmenté.
Bien que Maito ne brillait pas académiquement à l’école, terminant souvent parmi les derniers de sa classe, sa personnalité chaleureuse et sa grande sociabilité lui valurent de nombreux amis. Il était le garçon que tout le monde appréciait, toujours prompt à faire rire ou à remonter le moral des autres.
Durant son adolescence, Maito fut souvent témoin des visites de clients prestigieux dans le salon de son père. Jav coupait les barbes de nobles, de marchands influents et de redoutables guerriers, accompagnés de leurs gardes. Ces guerriers impressionnèrent Maito par leur force et leur prestance. Réalisant qu’il ne réussirait pas à exceller dans les études, il se tourna vers une voie où la force physique et la discipline étaient essentielles. Il décida de se préparer à rejoindre la milice locale.
Jav, bien que surpris par cette ambition, soutint son fils et commença à l’entraîner. Les sessions d’entraînement étaient intenses, et bien que Maito était fort, il ne parvenait jamais à surpasser la dextérité naturelle de son père. Cette frustration fit naître en lui un complexe d’infériorité, mais au lieu de l’abattre, elle alimenta sa détermination à devenir meilleur. Jour après jour, il s’entraînait sans relâche, avec l’espoir de briller un jour par sa force et son courage.
Avec ses efforts acharnés, Maito réussit brillamment les épreuves pour rejoindre la milice. Rapidement, il gravit les échelons grâce à son endurance, sa force impressionnante et son dévouement inébranlable. Il se vit confié des missions de plus en plus dangereuses, et sur le champ de bataille, il se distinguait par des prouesses spectaculaires. Sa réputation au sein de la milice ne cessait de croître.
En dehors de son devoir, Maito consacrait une partie de son temps libre à aider les plus démunis. Il visitait régulièrement les quartiers pauvres de la ville, offrant son aide à ceux qui en avaient besoin. Que ce soit en distribuant de la nourriture, en réparant des maisons ou en servant de protecteur à ceux qui se sentaient menacés, Maito incarnait un modèle de générosité et de justice.
Fort de ses expériences et porté par un idéal de justice, Maito ressentit l’appel d’une vocation plus grande. Il décida de devenir paladin, consacrant sa vie à la protection des innocents et à la lutte contre les forces du mal. Ayant complété les rituels et épreuves nécessaires, il fut adoubé comme paladin, un champion de la justice.
Aujourd’hui, Maito parcourt le monde, armé de son lourd marteau de guerre, pour apporter l’espoir et la lumière dans les lieux les plus sombres. Fier mais humble, il porte en lui les leçons de son passé : un père qui lui a enseigné la rédemption, une mère qui lui a montré la valeur des mots, et une détermination à ne jamais renoncer face à l’adversité. Maito Aladin est prêt à écrire sa propre légende.