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L'Exode [EN CONSTRUCTION]

blabla expliquant le contexte.

Ordre chronologique

  1. C0
  2. A1 = C1 ; B.1.1 ; début E
  3. Début D
  4. A2
  5. C2
  6. A3
  7. C3
  8. A4
  9. Fin D
  10. B.1.2
  11. F1 = A1 + 5 Semaines
  12. B2 = F2
  13. B3
  14. Fin E
  15. F3

A. Négociations en Ténélion pour une exode pacifique

A.1 Recherches en Shan'iril

Le rituel commencé, Motreën apprit à Rablof qu’il avait finalement trouvé un moyen de retourner assez aisément en Ténélion. Le paladin ne comprenait pas trop comment c’était possible, mais il faisait confiance au Druide et à ses pouvoirs. Leur réflexion commune les amenait à penser que les Shan’ra, autant que les émigrés du Ténélion, méritaient de vivre en paix. L’armée du Ténélion n’était ni plus ni moins qu’un envahisseur, et il fallait y remédier, trouver un terrain d’entente entre les deux partis. Bien entendu Rablof ferait tout pour sauver les siens, mais s’il pouvait sauver encore plus d’être vivant alors il fallait le tenter !

Les deux compères firent le constat qu’il leur fallait impérativement deux prérequis à la paix :

  • Trouver un endroit sûr et reculé en Shan’iril pour le peuple du Ténélion
  • S’assurer d’un soutien politique, financier, et armé au Ténélion et autant que possible en Shan’iril

Ils commencèrent leurs recherches dans les divers lieux de connaissances à leur disposition, le nain se consacrant plutôt aux recherches géographiques alors que le jeune paladin se cantonnait à enrichir ses connaissances sur les coutumes du continent et son histoire afin de valoriser ses démarches diplomatiques entre les deux factions. Le lieu final de l’exode se devait d’être aisément défendable, mais ne devait pas être une tête de pont pour l’armée du Ténélion.

Après avoir écumé les lieux de connaissances, ils décidèrent d’explorer les différentes terres d’exil qu’ils avaient repérés sur des cartes et livres. Ils vécurent beaucoup d’aventures, et la complémentarité entre les deux compagnons était grandissante. Rablof pouvait aisément rattraper les bourdes de politesse du nain tandis que Motreën les guidait facilement à travers la nature et trouvait toujours un chemin pour que Céleste puisse passer sans contrainte. Pour un observateur extérieur on aurait dit que le Paladin et sa monture traversaient seuls les contrées de Shan’iril, alors que le druide était en forme animal la plupart du temps.

Ils trouvèrent un site propice à l’accueil du Ténélion, dans un grand plateau perché en haut d’une montagne et dominant toutes les terres aux alentours. Il offrait également toutes les ressources nécessaires à la survie d’un peuple.

Cette terre d’accueil était très difficilement atteignable et seul un guide très expérimenté pouvait trouver un chemin pour y accéder, ce que réussi à faire notre Druide. La partie la moins agréable pour Rablof fut de grimper par le col. Que ce soit porté ou dans son sac l’équipement d’un cavalier est fort encombrant… Et sans son guide aérien, il n’aurait jamais pu atteindre l’endroit recherché.

C’était un endroit vraiment parfait ! Les différentes ressources nécessaires à la survie ne manquaient pas, et l’endroit était vraiment compliqué à prendre en plus de leur donner un net avantage.

Heureusement pour le paladin, Motreën lui épargna le trajet de retour et utilisa ses pouvoirs pour que le Paladin se retrouve en Ténélion et puisse effectuer la seconde et très importante partie du plan.

A.2 Influence famille De La Plumeraie

Rablof se retrouva avec sa famille, toujours dans le manoir familial. Ils n’avaient pas encore eu de problème avec les dragons sûrement à cause de l’isolement du domaine par rapport aux villes les plus proches. Entouré de forêt, il ne devait pas être aperçu facilement depuis le ciel.

Ils vivaient dans l’anxiété d’une attaque mais avaient cependant développé une stratégie de communication efficace avec les autres membres de la noblesse la plus respectable du Ténélion.

Lors de l’annonce de la migration du continent vers celui du nord, certains grands noms du Ténélion ne voulaient pas se résoudre à abandonner cette terre ancestrale. Une réunion extraordinaire entre eux fut organisée et ils finirent par créer la Résistance du Ténélion. Ce fut la première et dernière réunion où tous les participants étaient réunis au même endroit. A l’aide de la fortune des nobles, les mages de cette organisation avaient développé un procédé de communication efficace pour se retrouver en sécurité dans une sorte de demi-plan immatériel.

Tous les membres possédaient donc une sphère de demi-réalité, qui était en fait une sorte de boule de cristal modifié. Toute les sphères étaient synchronisées entre elles et il en existait 50 dans tout le Ténélion. Pour la faire fonctionner, il fallait la toucher au moment du rendez-vous fixé par le mage.

A la fin de l’incantation du mage, toute les âmes des créatures touchant la sphère se retrouve à l’intérieur et peuvent communiquer librement. Cependant le procédé n’est pas sans risque car le corps reste inanimé durant toute la période écoulée. Mais le mage peut rompre à tout moment la communication et libérer les âmes qui se redirige automatiquement vers le corps.

A moins de dépenser une grande source d’énergie magique il n’était raisonnablement pas possible de faire fonctionner la sphère plus d’une fois par jour, mais maintenir un rendez-vous ne demandait pas beaucoup d’énergie.

C’est ainsi qu’ils s’organisèrent pour évacuer la population du Sud vers le Nord de manière efficace en évitant la majorité des attaques de dragons. Les dragons étaient identifiés et leurs déplacements connus de tous. Certaines maisons pouvaient même se défendre car ils disposaient de l’armement et des hommes nécessaires.

Malheureusement la population s’entassait au Nord du Ténélion, et il devenait indispensable de pénétrer en Shan’iril pour accueillir les nouveaux émigrés. Le corps armé du Ténélion poussait pour une stratégie plus envahissante en engagent plus de soldat sur le front. Cette tactique avait pour but de prendre en surnombre les Shan’ra et de conquérir plus de territoire, nottament en capturant la ville la plus proche.

La décision d’engager une majeure partie de l’armée était en cours de discussion au sein de la Résistance.

(en cours)

A.3 Influence des hautes sphères de la capitale et du front

  1. Aide de l'Archimage et de Thulium
  2. Échec car certains groupes resteront belliqueux quoi qu'il advienne
  3. Assaut qui devrait être décisif échoue

A.4 Solution : L'île

  1. Grâce aux négociations et à l'échec militaire, cette solution est acceptée

B. Désactivation de l'Ancre dimensionnelle

Situation finale - L'ancre est réactivée mais la porte de Tiliss fonctionne

B.1 Désactivation de l'Ancre

B.1.1 Retrouver la formule

Rédactrice - Johanne Et apprendre à l'utiliser

B.1.2 Donjon

Rédacteur - Maurin

  1. Accéder à l'ancre
  2. Rituel

B.2 Problèmes liés à la désactivation de l'Ancre

Rédacteur - Maurin

  1. Dragon se téléporte en Shan'iril

B.3 Réactivation de l'ancre et nouvelle solution

Rédactrice - Johanne

  1. Réactivation de l'ancre
  2. Tiliss aide à modifier l'ancre… résultat mitigé
  3. Irne résout le problème

C. Exploration Shan'iril pour un lieu d'exode

Situation Finale - Ile trouvée
Rédacteur : Guillaume

C.0 Retour en Ténélion

Motrëen tremblait. Depuis des mois qu'il était bloqué avec ses compagnons en Shanr'il, il avait finit par ne plus y croire. Du moins pas comme ça, pas aussi vite. La veille il avait timidement laissé l'essence d'Heffias le parcourir. Le changement avait été progressif mais net. Alors qu'en se concentrant il pouvait précédemment percevoir l'énergie tellurique parcourir le monde, cela était maintenant comme un 6ième sens, toujours à l’affût. Il avait passé la matinée à essayer de comprendre quelles portes sa meilleure maîtrise de ce monde invisible allait lui ouvrir, et parbleu quelle porte ! Malgré son excitation, celle d'un chiot qui découvre que le monde est plus grand que son simple panier, il avait réussir à se contenir et à voyager par pallier. Lorsqu'il touchait un arbre, il ne sentait plus simplement ses congénères qu'il auraient aussi pu apercevoir avec ses yeux, mais un réseau si vaste et dense qu'il en avait vacillé de terreur et de surprise. Il était maintenant perché au dessus de l'ancienne Forteresse du voile, à plus de 2000 miles de là où il se trouvait quelques instants auparavant. Il tremblait. Il jeta son regard au loin, et terrifié par l'étendu de son pouvoir, plongea à nouveau dans le chêne d'où il avait émergé.

Le lendemain, il atteignît Typhon au lever du jour. Il avait dormi d'un sommeil agité, mais s'était aussi bien préparé que lorsqu'il s'attendait à affronter un terrible adversaire. Atteindre la presqu'île lui avait demandé de faire une escale : le chêne qui constituait son point de départ et poussait pourtant presque partout sur les deux continents n'avait aucune chance sur ces côtes balayées par les éléments. Son pouvoir ne lui permettant de voyager que vers les végétaux de la même espèce, il s'était dirigé vers une côte plus calme à une centaine de miles au sud et s'était enfoncé dans un massif de bruyère.

Il ne restait rien du village qu'il connaissait. Alors qu'il foisonnait encore d'activité moins d'un an auparavant, il semblait à l'abandon des éléments depuis une décennie. Le druide n'eût pas besoin de la magie pour savoir que plus personne n'habitait ici depuis longtemps. Il repoussa la vague de nostalgie qui tentait de l'accabler, car il y avait plus important, retrouver sa mère, sa soeur et sa fille.

Quelques instants plus tard, il émergea en surplomb de Port Céleste. La situation était ici plus inquiétante, car il y avait vraisemblablement eu d'autres attaques de dragons sur le port de commerce depuis leur départ. Plusieurs bateaux gisaient à même le fond de part et d'autre du ponton noirci par les flammes, leurs mats encore fièrement dressés. Aucun mouvement ni bruit n'animait plus Port Céleste, excepté ceux, rassurants, provenant de l'océan. Dans la ville et contrairement à Typhon, il restait ça et là des vestiges de toits, de portes, de fenêtre brisées mais la végétation n'avait pas commencé à reprendre ses droits sur la civilisation. Observant longuement cette scène, Motreën n'arrivait pas à comprendre un tant soit peu ce que les dragons cherchaient à accomplir par ces destructions incessantes et systématiques… Quel profit pouvaient t il bien en tirer ? Il soupira doucement, mais un mouvement le tira soudain de ses pensées. Le vieux nain devint chat de gouttière et s'élança silencieusement vers ce qu'il avait aperçu, sous le regard appuyé de Flocon.

Il s'approchait du vieux temple de Kouryen dont la toiture s'était effondré, proche du mouvement qu'il avait aperçu, lorsqu'il reçu le message empathique de Flocon : il y avait bien quelque chose, même si le faucon n'était pas inquiet. Ses pupilles félines devinrent aviaires un instant, et il perçu la sentinelle postée dans ce qu'il restait du clocher. Il pénétra dans les ruines, et n'eut aucun mal à trouver la piste de la sentinelle. Il la suivit à rebours, et découvrit ainsi le passage secret qui menaient à une salle dissimulée de l'édifice religieux. Le chat dû cependant s'y reprendre à plusieurs fois pour activer le mécanisme sur l'autel -cet aspect était agile mais il lui manquait la préhension. Une dalle du sol se mit en branle dans un silence surnaturel, laissant apercevoir des escaliers étroits. Ils s'enfonçaient sous le temple, éclairés par une vieille torche éternelle. Je monte la garde, lui intima Flocon.

Dans les salles en contrebas, Motreën découvrit qu'une petite communauté de Port Céleste n'avait pas quitté la ville. Il y avait là deux douzaines de personnes, la plupart aventuriers, mais aussi quelques familles qui avaient visiblement fait le choix de rester dans leur ville natale. Il déambula dans ces sous sols sans plus de discrétion que l'aurait fait un véritable félin ce qui lui valu de nombreuses caresses - les gens n'avaient visiblement pas beaucoup de visite… Mais malgré ces gestes d'affection, le cœur du nain était serré, il n'y avait là aucune trace de sa famille. Il devait repartir au plus vite.

-“Attention ! Écartez vous ! Ce n'est pas un chat !”

Un grand demi-orc, bardé du symbole sacré de Kouryen entra dans la pièce qui servait pour le repos en trombe, faisant sursauter l'ensemble des occupants.

-“Montrez vous immédiatement où je me verrai obliger de considérer vos intentions comme hostiles! ”

Le nain repris sa forme habituelle sans réfléchir.

-“Je suis Motrëen de Typhon et n'ai aucune hostilité à votre égard” dit il humblement.

La stupeur avait gagné tous les visages, y compris celui du grand prêtre.

-“Ah oui et euh… J'ai des cornes et… enfin c'est une longue histoire…”

Une jeune humaine se jeta sur lui en hurlant, la dague à la main, mais l'arme ne s'enfonça pas plus dans la chair du druide que si elle avait frappé un tronc d'arbre.

Ryek, le prêtre demi-orc de Kouryen avait visiblement acquis le respect des autres réfugiés, et cela se révéla une chance inespérée pour Motreën. Plutôt que de fuir, il eût l'occasion de raconter son histoire dans les grandes lignes- non pas sans être la cible d'une détection du mensonge.

-“Je peux peut être t'aider dans ta quête, mais ensuite, tu devras partir. La clef de notre survie ici est le secret et la discrétion, ta présence inquiète plus qu'elle ne rassure.”

Le druide ne voyait pas trop pourquoi il serait resté ici, mais il se garda de répondre. Une des choses les plus importante qu'il avait apprise depuis son départ, c'était la fermer. Ryek le conduisit dans ce qui semblait être une salle pour les rituels. De nombreux symboles ornaient les murs et le sol, et ça et là des ingrédients magiques de toute sorte étaient rangés. Le stock avait de toute évidence besoin d'être renouvelé, mais le prêtre se dirigea vers le mur du fond et d'un geste retira un voile de ce qui semblait être un miroir d'argent. Le nain compris instantanément, et son cœur fit un bond dans sa poitrine. C'était un focalisateur pour la magie de la divination.

C.1 Explorations et recherches en Shan'Iril

  1. Recherches avec Rablof
  2. Exploration avec Rablof

C.2 Lieu candidat

  1. Envoie de Rablof en Ténélion
  2. Lieu ne convient pas à cause des Ténéliens belliqueux

C.3 Découverte de L'île

Motreën s'obstina. Cette île pouvait bien être leur meilleur espoir. Il l'avait visitée rapidement le jour précédent, et avait du s'y reprendre à cinq fois pour trouver une espèce de végétation de taille suffisante qui puisse le conduire là bas. Cette friche de terre était vaste, mais semblait difficile à atteindre et ravagée par les éléments. Il serait difficile de s'y établir, et le bois devrait probablement être importé par le portail. Il vira de bord à nouveau. La mince lande de mer qui séparait l'île du continent possédait un courant tel qu'il lui semblait traverser un vaste fleuve déchaîné. Au sud, un courant océanique se jetait contre le continent et s'engouffrait en grande partie dans ce canal naturel. Au nord, les hauts fonds longeaient la côte, et un vaste fleuve se jetait dans l'océan. Comme si cela ne suffisait pas, les marées dans cette partie du monde étaient d'une amplitude inouïe et venaient renforcer un phénomène qui eût à lui seul rendue la navigation périlleuse. Pour son premier essai, le druide s'était élancé du sud et avait essayé d'ignorer le courant - il avait les dix miles de longueur du canal pour en traverser à peine deux. Son embarcation s'était fracassée contre un rocher invisible contre lequel le courant l'avait jetée, et sans ses pouvoirs il eût sans doute péri sur le champ. Son second essai abordait une stratégie différente, il avait repéré lors de la première tentative une zone plus profonde et calme. Péniblement, la proue presque face au courant pour éviter de trop dériver, il avait atteint les deux tiers de la largeur du canal. Mais malgré ses efforts, les vents capricieux avaient fini par le trahir et il avait perdu sa seconde chaloupe. Mais cela n'avait pas suffit - il n'était peut être pas si bon marin, ou bien il avait joué de malchance, peut être les deux. Il vira de bord une fois de plus. Au même instant, le vent se tût. Foutre diantre hurla le nain en jouant du gouvernail, mais l'esquif pivotait déjà pour se mettre en travers du courant. Il vit la risée, puissante, rider les vagues et d'un geste réflexe tira de toute ses forces sur la baume pour que la voile ne prenne pas le vent. Ce ne fût pas suffisant, la baume claqua d'un grand coup, la voile se gonfla, et dans un son qui semblait être le cri du navire, le bâtiment chavira.

C'était très bien. Motreën, goéland, s'élança vers l'île. Il était peut être possible de traverser en navire avec beaucoup de talent et de chance, mais la moindre erreur serait fatale. Cela devrait dissuader la majorité des troubles fêtes, qu'ils soient Shan'ra ou Tenélionais.

D. A l'assaut des Cornes d'Obsidiennes

Alors que le reste de ses compagnons s’afféraient à leurs préparatifs respectifs dans l’attente du fameux jour J annoncé par l’archimage, Kadora ne pouvait s’empêcher de penser à leur adversaire : Seith, assis sur son trône, devait fulminer sa riposte après la libération d’Heffias et de Slinethiel. Elle ne pouvait décemment pas rester les bras croisés en attendant que ses foudres tombent sur eux.

Kadora prit alors sa décision. Même s’ils ne pouvaient pas encore atteindre leur ennemi, ses alliés et soutiens, eux, étaient à portée. Son plan consistait donc à combattre l’influence de Seith. Elle fut contente que Rablof ait d’autres projets car ce combat de l’ombre allait nécessiter des méthodes que le paladin ne tolérait que trop peu. Quant aux autres, eux aussi contestaient parfois sa fermeté et sa vision des choses. « Si quelqu’un doit se salir les mains, autant que ce soit moi », se disait-elle. Agir en solitaire semblait alors une solution évidente, et c’est dans cette optique que Kadora annonça son plan à ses coéquipiers et les quitta pour un temps.


Kadora ne savait pas trop pourquoi ses pas la menèrent vers l’atelier de Meä, ni pourquoi elle lui parla de son projet. Mais à sa grande surprise, Meä accepta de se joindre à son expédition. Savait-elle seulement ce que cela impliquait ? Ces longues semaines, seules, loin de ceux qu’elles connaissaient, entourées d’ennemis, dans un monde hostile et sans pitié ? « Elle doit voir le monde comme une merveille à découvrir à travers ses yeux rêveurs », se disait Kadora avec une certaine nostalgie car, elle, elle avait vu le monde sous son vrai visage. Un monde dur et injuste où les faibles étaient balayés par les vents de la violence. Et dans cet ouragan de brutalité, elle avait su se redresser en tornade de colère et de vengeance. Meä n’avait décidément pas sa place dans cette tempête. Elle n’en avait pas l’étoffe.

Toujours est-il que le lendemain à l’aube, Meä était prête et attendait Kadora. Elle avait le même paquetage que la première fois qu’elle avait accompagné la Main Céleste, quoi que mieux organisé semblait-il. Kadora se dit qu’Heffias aurait sans doute été opposé à ce voyage. En avait-elle parlé avec lui ? Le ton était-il monté ? Y avait-il eu dispute ? Quoi qu’il en soit, elle était là et lui sourit à son arrivée. Ce sourire qui ramenait toujours Kadora des années en arrière, vers une Kadora qui n’existait plus désormais. Un sourire naïf et candide qui réveillait en elle colère et détermination. Arrivée à sa hauteur, Kadora s’arrêta devant Meä. Elles échangèrent un regard, acquiescèrent d’un hochement de tête mutuel puis se mirent en route.

Pourquoi Kadora avait-elle entrepris ce voyage avec Meä ? Peut-être simplement parce-qu’elle avait peur, et qu’elle lui redonnait du courage.


Parmi la liste des soutiens connus de Seith figurait l’ordre des Cornes d’Obsidienne que le groupe avait croisé à de nombreuses reprises. Leur influence avait grandement augmenté ces dernières années et semblait fortement liée à celle de Seith. Ces éléments en faisait alors une cible de choix pour l’inquisitrice et son acolyte qui se mirent à enquêter sur cette organisation.

Leur but premier était d’identifier les têtes pensantes de cette structure et de mettre en lumière leurs méthodes et leurs motivations. En effet, bien que cette institution soit internationalement connue, personne ne savait qui la dirigeait réellement ni n’expliquait leur retour sur le devant de la scène politique.

Elles commencèrent tout d’abord par mettre la main sur un de leurs recruteurs dans l’enceinte de la Forge d’Ul’Khan. Après un interrogatoire musclé, celui-ci leur donna quelques contacts plus hauts placés parmi lesquels figuraient des soldats mais aussi de modestes mécènes. Ainsi, de fil en aiguille, elles durent quitter la ville pour suivre leur piste qui les emmena loin au-delà de la Colonne du Dragon. Grâce aux capacités de Meä et au réseau du Voile, elles quittèrent rapidement la Lycénie et traversèrent de nombreuses régions comme les grands plateaux du Parlos, les steppes arides d’Evertam’Kal et d’autres contrées encore plus lointaines.


Parfois, lorsque le sommeil tardait à venir la chercher, Kadora repensait à une phrase que lui avait dite Héffias après qu’ils aient libéré l’archimage de sa malédiction : « Fait preuve d’humilité et porte sur le monde un regard sans haine… alors à ce moment, tu trouveras ce que tu cherches. ». À l’époque elle lui avait ri au nez mais maintenant cette phrase refaisait régulièrement surface lorsqu’elle se perdait à méditer. Dans son esprit pourtant tout était clair, elle savait ce qu’elle cherchait : la vengeance. Néanmoins, l’avenir lui appris bien plus tard qu’elle avait tort.

Durant leurs pérégrinations, Meä écrivait souvent des lettres à son père ou à ses amis du Voile. Au début Kadora voyait cela d’un mauvais œil car, disait-elle, cela pouvait révéler leur plan à l’ennemi ou bien les faire découvrir. Mais au fil du temps elle la laissait correspondre librement. Elle s’y essaya même une fois… avant de se rendre compte qu’elle n’avait ni famille ni confident à qui écrire. Finalement, elle n’écrivit qu’une seule lettre durant leur périple qu’elle adressa à Motrëen. Une simple lettre avec pour seul contenu « Tout va bien ».

(la suite prochainement…)

Situation Finale : Les Cornes d'obsidiennes sont discrédités / perdent en influence
Rédacteur : Maurin

E. Les Stiriaés

Situation Finale - à définir
Rédactrice - Johanne

Un autre membre du peuple de Irne est découvert, c'est un antagoniste.

F. L'Exode

Situation finale

  • Une partie du ténélion a émigré sur l’île
  • Une partie refuse l’exode
  • Statut du front à définir

Rédacteurs/Rédactrice à définir

F.1 Ouverture de la Porte de Tiliss

  1. Etablissement des Ténéliens…

F.2 Problèmes liés aux autres chapitres

  1. Problème de l'ancre ouverte (B.2)

F.3 Description de la situation au bout de ~2 mois

  1. Relations Shanra/ténéliens
  2. A quoi ça ressemble
  3. de quoi on vit
  4. etc..

</WRAP>

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